[Phillip Beauregard]

J’arrivai ici, passant par derrière, non pas que je voulais cacher à Kana que je n'étais plus en cours, mais je ne voulais pas que ma frustration passe encore sur quelqu'un d'autre. Je crois que ce stupide sportif ne méritait que je me mette hors de moi avec des gens aussi gentils que le personnel et les autres enfants qui pour certain avait toujours de la peine. Je trouvais bien ma place ici avec tous ces gens qui n'avaient pas eu la chance de vivre avec des parents aimants ou du moins encore vivants... Bien que je dis que je suis bien ici, je n'ai personne comme ami. Eux, ils se connaissent tous ou presque, comme une grande famille tandis que moi je reste là à les regarder, je suis un peu solitaire en mon genre. C'était le début et j'allais bientôt devoir partir me rappelais-je.

J'étais venue dans le réfectoire, car dans ma chambre, je n’avais pas envie de tomber sur Jimmy qui n'avait pas été en classe et qui de toute façon serait ici vu l'heure. Je m'étais un peu promené avant de venir ici. Le souper allait arriver dans peu de temps, et j'avais rendez-vous ici avec une professeure spécialisée tout de suite après, donc pourquoi ne pas rester ici? Je sortis ma lettre et ma photo qui était un peu abîmé vu la course folle qu'elle avait faite dans la cours d'école et dans ma rangée de casier. Je la regardais avec les yeux un peu humides, cette seule et unique photo qui me restait. Aujourd'hui, je pouvais la voir alors qu'il y avait encore 2 semaines je ne pouvais même pas. Je lisais la fatigue, l'âge dans ses traits autant que dans son regard qui semblait s'éteindre. Comment je n'avais pas pu remarquer plus tôt toutes les peines et toute la souffrance de cette dame si importante dans ma vie? Combien de temps avait-elle souffert pour m'éduquer? Pourquoi n'avait-elle pas pris l'argent de ses économies pour elle et non pour que moi je puisse voir. Je referma les yeux, les laissant fermement clos, me rappelant ce soupir qu'elle échappait empli de tristesse chaque fois qu'elle me parlait de quelque chose et qu'égoïste comme j'étais de toujours dire: ''J'aimerais tant voir Mamie. J'aimerais tant voir...,'' avant de devenir las. À l'époque je ne portais attention à ce soupir, mais aujourd'hui c'était un souvenir que je conservais d'elle. Une bonne grand-mère, avec un grand coeur et de bonnes recettes... Je souris en coin en me rappelant l'arôme de celles-ci.

* J’aurais tant aimé te voir Mamie...*

Une autre pensée qui me fit de nouveau verser une larme et affaissé mes épaules. Je regarda attentivement son écriture, pencher sur le côté et on aurait dit qu'elle y mettait beaucoup d'application. Elle l'avait fait avant de mourir... pour moi, même lorsque la mort la tirraillait, elle pensait à moi, à m'écrire. Devais-je vraiment avoir autant de mérite pour que cette lettre soit sa dernière volonté, la dernière chose qu'elle a faite de ses mains avant de traverser la lumière? Tant d'interrogations sans réponse! Elles(les réponses) viendrait bientôt, lorsque je saurais lire comme les autres. Je devais y arriver le plus vite pour elle! On oublie le braille et on sourit à la calligraphie, mon Phillip!

Je remets soigneusement la lettre et la photo dans son envellope tout en la remettant dans ma poche de pantalon. Plus qu'une heure avant que le réfectoire grouille avec tous les enfants qui doivent déjà avoir faim. À mon souvenir, aujourd'hui c'était sois de la salade et/ou des spaghettis. Les chefs avaient certainement dut préparer le tout vers 3 heures ou il était en train de le faire en ce moment. Il était déjà 4 heure, j'avais tant perdu de temps en me promenant? Étais-je ici depuis longtemps? Les autres collégiens et lycéens allaient bientôt arriver... Il y allait certainement avoir une surveillante qui allait me voir ici avant, avec la chance que j'avais en plus l'école appelerais sans parler que le sportif avait certainement parler avec un intervenant si ce n'était pas la fille de mon casier, bien que ça m'étonnerait, mais après tout on était aucunement amical un envers l'autre et elle avait un caractère assez fort. (Hors R-P: Alessia n'a jamais croisé Phillip à l'orphelinat, j'ai même relut mes anciens postes pour être sur.) Je sors mes livres essaye de voir les devoirs que j'ai bien pu avoir en chimie et essaye de continuer les exercices de physique du dernier cours pour ne être pas trop en retard vu la période que je venais de sècher. Le temps passa et 5 heure arriva rapidement. Je rangea immédiactement mes effets et vit quelques personnes venirent ici.

[Miranda]

Étant déjà dans le réfectoire à parler à Lapin, j'entends une porte s'ouvrir. Personne, la porte était fermé. Je me retourna de côté, puisque j'entends des pas. Je vis le joli prince de l'autre jour. Mais, depuis quand il y avait deux portes pour ce rendre ici? Ça n'avait pas d'importance. Il était pensif, je me demande bien à quoi il peut pensé. Pour ne pas le déranger, je pris Lapin et je me cacha doucement, sans faire le moindre bruit, sous une table. Où je parla à Lapin avec la pensée. Je lui raconta toute sorte d'histoire inimaginable, mais, ma grande-tante dit que même l'impossible est possible dans l'imagination, et qu'il ne faut jamais baisser les bras après une remarque sur ce que l'on pense. Mais, je ne me rappelle plus de la raison.
Mon prince pensait, mais, à quoi? Et, surtout, à qui? On a tous besoin de quelqu'un à qui se confier, moi, j'avais ma grande-tante, maintenant, Lapin. Il ferma les yeux. Le regardant, j'ai vraiment beaucoup hâte de grandir pour me marié avec lui. Nous allons vivre ensemble et avoir beaucoup d'enfant, et s'en occuper très bien. J'aimerais tant que ma mère soit revenue de se travail et de ce pays pour venir s'occuper de moi quand ma grande-tante a céder la place à l'orphelinat. J'aurais tellement aimer être dans une belle famille. Mais, maintenant que je suis ici, je n'est plus envie de m'en aller, j'ai quelqu'un qui s'occupe très bien de moi, un prince, la vie de rêve d'une princesse.
Pendant un bon moment, je me concentra sur Lapin, qui avait très faim. Je sortis donc de la nourriture imaginaire et commença à préparé le repas préféré de Lapin; Une salade au carotte avec du poulet et du poisson dedans. Une fois terminer, je fis avaler à Lapin sa salade et me demanda ce que je voudrais manger. Peut-être de la salade, comme Lapin. La salade de ma grande-tante était vraiment bonne. En pensant bien à ma grande-tante, je me demande comment Kana et celle-ci se sent connues.
D'un coup, j'eût une idée, mais, pour ça, il fallait quelqu'un qui sait écrire. Je veux écrire une lettre à grande-tante, lui dire au combien je suis bien ici et que je ne veux plus quitter cet endroit. Je veux lui dire que j'aimerais qu'elle soit là, comme ça, l'on irait voir mon prince assez souvent, et elle verrait comment il est beau. Après l'avoir terminé, je mettrais le petit collant et j'écrirais où il faut que cela ailles; au ciel. J'irais au bureau de lettre pour la faire poster. Cependant, ma grande-tante m'avait dit que je n'avais qu'à penser et qu'elle m'entendrais. Je préfère quand même lui écrire, pour qu'elle voit que je...
Mon ventre fit un drôle de bruit. Il avait faim. Je rit un peu et me tût rapidement. J'avais oublier qu'il ne fallait pas que je fasse de bruit, j'allais déranger mon prince. Il fallait que je me trouve une autre cachette, mais, il n'y en a aucune. Je vais donc me faire gronder ? Quand il va me trouver il va me gronder si fort que Lapin va retourner dans son terrier. Mais, qu'est-ce que je raconte, mon prince n'est pas comme papa, il ne va pas me gronder. Ou peut-être? J'avais souvent entendu maman pleurer en disant que les hommes était tous les même, avant qu'elle ne parte en voyage. J'ai vraiment peur qu'il me cri après comme papa, ou qu'il me pousse méchamment par terre comme grand frère. Je ne veux vraiment pas. Vraiment, mais vraiment pas qu'il me déteste.

[Invité]

J'étais entré dans la pièce par la porte principal et je vue un garçons, qui selon moi était plus vieux que moi. Je ne pouvais pas en etre sure, puisqu'il était dos a moi. Je ne le connaissais pas encore, mais pourtant, j'avais l'impression de l'avoir déja vu! Je m'approchas tranquillement, sans faire de bruit , puisque pour l'instant, je n'étais pas sur de lui adresser la parole. J'étais trop timide, alors de plus en plus que je m'approchais de lui, je devenais de plus en plus confiante. Je pris donc mon courage a deux main et au moment où j'allais prononcer une seul parole, ma confiance chuta d'un seul coup, mais il était trop tard j'avais déjà prononcer quelques mots:

- heu ... heu ... Allllo ...

*Oh non j'ai fait une gaffe! Pourquoi lui avoir adresser la parole?! Ça y ait s'était fini pour moi. Je me suis complètement humilier!*

Je me retournais , prise de panique. Je n'eu plus du tout le courage de le regarder. Sous la table je m'aperçu de la petite Miranda. Elle semblait communiquer avec sons lapin et soudainement, avant qu'il se retourne, j'eu la brillante idée de me glisser discrètement sous la table juste a coter de Miranda. Je la regarda en posent mon doigt sur ma bouche, en signe de silence. Assise devant le lapin de Miranda et prise par l'embêtement, je lui caressa les oreilles. Bien que j'ai mes douze ans, le mien me manqua terriblement. Ce cadeau offert par mes parents, m'aidait a supporter cette dure épreuve. Avec honte, j'attendis de voir la réaction du jeune garçon. M'avait-il vu ou tout simplement, avait-il remarqué ma présence par le simple fait de ma voix?

[Invité]

En revenant du parc, je m’étais assuré qu’il n’y avait personne dans le hall d’entrée. J’avais fermé la porte derrière moi, déposé mon pot de verre de terre et enlever mes souliers pour les ranger dans le placard. J’ai ensuite pris la boîte et l’ai ouvert pour m’assurer que les verres grouillaient toujours dedans. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. En ouvrant la porte menant au couloir, j’ai bien regardé des deux côtés et écoutés pour ne pas me faire surprendre par personne. *D’accord. Tout est beau, je peux y aller...!* En marchant sur la pointe des pieds, je me suis dirigé vers les cuisines où les cuisiniers préparaient déjà le souper de ce soir. *Ce ne sera pas facile...* J’ai regardé l’heure, il était 4h passé de queques minutes. Parfait. La salade était prête, mais pas le reste du repas. Coupé l’appétit de tout le monde avec l’entrée était une bonne idée. Je m’étais donc approché lentement du grand plat de salade avec mon pot que je venais d’ouvrir. Avec mes mains, j’ai pris les verres pour les éparpiller partout dans la salade. J’ai mélangé le tout pour les cacher et mis le pot dans l’évier. Alors que je m’apprêtais à sortir, un cuisinier m’avait remarqué. J’avais un morceau de pain à la bouche. Je me suis excusé rapidement pour ne pas attirer un surveillant ici qui pourrait se douter de quelque chose. Après, je suis partit presque en courant vers le réfectoire. Voilà ce qu’il s’est passé avant que je sois assis ici, au réfectoire.

Je croque de nouveau dans mon pain avec ennui. J’ai le coude appuyé sur la table et la joue dans ma main droite tout en mangeant avec la gauche. Moi, tout ce que j’attends, c’est le souper. J’ai vraiment hâte de voir la réaction de tout le monde lorsqu’ils verront les verres dans la salade. Je ne peux pas m’empêcher de sourire de nouveau, mais mange rapidement un autre morceau de pain. Je ne veux pas du tout que quelque se doute de quelque chose. Sinon, j’aurais des problèmes avant même d’avoir pu m’amuser! Peut-être même que quelqu’un mangerait une bouchée avant de s’en rendre compte. Ce serait dégeux. Tellement drôle, mais dégueux. Pour arrêter d’y penser et ne pas me trahir, je décide de regarder autour pour voir ce qui se passe. Il y a Phillip que j’ai remarqué en entrant au réfectoire. Je ne lui ai pas parlé parce qu’il a l’air occupé avec sa lettre et sa photo et puis, je n’ai rien à lui dire de toute façon. Je remarque alors une fille qui s’avance lentement dans le réfectoire. Elle a l’air un peu timide et je me demande si je l’ai déjà vu. M’enfin, aucune important. J’hausse les épaules en même temps qu’elle se met à parler. Mais pas à moi, à Phillip je crois. En tout cas, lui, il sera assez perdu en se retournant parce que la fille vient juste de ce cacher sous la table. Les gens sont étranges des fois. Mais au moins, elle n’est pas seul sous la table. Plus tôt, j’ai entendu un petit rire et la voix infantine me dit vraiment quelque chose. Je décide donc de m’approcher de la table où sont cachés les deux personnes. Je m’agenouille et soulève la nappe de la table pour tomber nez à nez avec la petite fille qui pleurait ce matin. Miranda, je pense. Puis, je regarde l’autre dont je ne sais pas le nom.

- Qu’est-ce que vous faites là? Phillip va pas vous manger, vous savez... Je suis dans la même chambre que lui et je peux vous assurer qu’il est inoffensif.

Je lève la tête par dessus la table pour voir si Phillip m’a entendu. Je lui souris quand même sans savoir s’il me regarde. Ensuite, je regarde les deux autres.

- Vous devriez sortir de là. Tout le monde va arriver pour s’asseoir et vous pourriez recevoir des coups de pied. Pas que ça me dérange, mais c’était pour avertir...

Je regarde de nouveau à tour de rôle les deux filles en me demandant de quoi on a l’air en ce moment. Eux deux assises sous une table et moi, agenouillé à côté qui leur parle... M’enfin.

[Phillip Beauregard]

Moi qui était venue pour être seul, ça ne m’avait pas tellement réussit…Tout se passa vite, tellement que je ne pus mettre un mot avant que Jimmy prenne la parole. J’avais entendu un bruit de famine, ne serais-ce pas Miranda? Ensuite, j’entends une voix féminine me saluer, assez incertaine, en bas âge. Et oui, j’avais toujours l’ouïe aussi fine qu’avant. Je me retourne, essayant de changer de morale pour ne pas qu’on voit que j’étais contrarié, personne en vue, jusqu’à ce que Jimmy arrive et se mettre à genoux… Ah elles étaient là ces deux demoiselles. Il avait d’ailleurs pris ma défensive le petit Jimmy en s’adressant à elles et m’avait sourit. Un sourire que je lui rendis, seulement, il n’avait pas vraiment vu, donc je pris la parole après qu’il ait avertit les filles. Ce petit me fait un peu penser à moi, rien n’a vraiment l’air de le dérange. Seulement, moi je ne fessais pas de mauvais coup. Et oui, Kana m’avait avertit en me plaçant dans sa chambre. Je lui avais dit que je m’habituerais et que je ne croyais pas vraiment rester toujours dans ma chambre, après tout, j’avais déjà un travail depuis maintenant 1 an. J’étais bibliothécaire, bien que ça peut paraître absurde, je l’étais même quand je n’avais pas la vue. Le vieil homme qui s’occupait du magasin était content de m’avoir, il y avait même tout un rayon de livre en braille juste pour moi. Il disait qu’il y avait plus de jeune fille qui venait à la bibliothèque. Je riais un bon coup à chaque fois qu’il disait cela à des clients habituels qui semblait confus de voir plus de jeune gens ici. Bon… Revenons à en ce moment.

-Merci de prendre ma défense Jimmy, je ris un peu avant de continuer. Il n’a pas tort vous savez, ce n’est pas agréable de se faire piétiner. Disons, que je n’ai pas commencé par la bonne chose. Salut Miranda, salut Jimmy et … Quel est ton nom au juste?, dis-je en regarda la fille aux yeux verts et aux cheveux bruns.

C’est alors que son visage me rappela celui d’Alessia, oui… Elle avait la même sorte de visage faite sur le long avec le menton un peu pointue et un petit nez. Peut-être était-elle sa sœur ? Non voyons, je ne l’avais jamais vu ici, je l’aurais surement déjà vu si elle habitait ici. Donc, j’attends qu’elle me répondre pour ensuite me présenter.

-Moi c’est Phillip, Phillip Beauregard. Enchanté.

À cette mention, je souris en coin les yeux rieurs. Bien des gens m’avaient déjà fait la remarque et maintenant à chaque fois que je le disais, je souriais bêtement. Finalement, mon morale était revenu de lui-même sans que je me force, disons qu’ici, c’était toujours encourageant de se faire regarder comme quelqu’un de normal, et non avec ce fond de compassion et de mépris comme à l’école.

-Dites moi, il y a quelqu’un qui est passé par les cuisines et qui sait ce qu’est le souper d’aujourd’hui? Je n’ai pas vraiment regardé…

Je me disais que peut-être l’un d’eux savait et que justement en savant se que nous mangions était accouru ici. Tout cette situation me fessait bien rire, j’étais avec les petits et tout ce passait normalement, tandis qu’avec les gens de mon âge, je n’avais aucune relation fructueuse. Juste aujourd’hui, j’avais déjà créé un froid entre moi et ma partenaire de casier. Je prends mon sac et l’enlève de sur la table pour le mettre au sol. Avec un sourire, je leur demandai curieux :

-Pourquoi étiez vous caché sous la table? Je fais vraiment si peur? Je n’ai rien entre les dents, dis-je en m’amusant tout en souriant.

[Hors R-P: S’il y a quoi que se soit, envoyez-moi un Mp et j’essayerai de modifier.]

[Lucas Angeles]

[Hors R-P: Mon poste n'est pas ce qu'il y a de plus effrayant, mais bon...On fait avec... Du moins, je l'espère ]
Moi et Alessia disons au revoir à Allie et partons vers l’orphelinat. Nous n’avons pas parlé tout le temps, mais bon les silences ne me paraissaient pas lourds. Dès notre arrivée, je n’entendis pas grand-chose. Peut-être étaient-ils déjà tous dans le réfectoire pour le souper. C’est ainsi que je dis à Alessia de me suivre pour le souper. Elle devait peut-être déjà avoir faim. Elle serait surement ravie du souper, c’était des spaghettis. Du moins, j’espère qu’elle aime les pâtes, sinon ce n’est pas une vraie italienne comme le dirait la mère de Jared, mon cousin décédé. J’arrive au seuil du réfectoire. Il n’y a per… Attendez une minute, je vois alors Jimmy et le nouveau. Bizarrement, Jimmy est agenouillé et parle sous la nappe tandis que le regard du nouveau était fixé là aussi. Je ne vois aucun surveillant, ni même Kana. Elle voudrait certainement me voir après la confidence qu’elle m’avait faite plus tard hier. Je me dis alors que ce ne saurait tarder avant que l’un d’eux arrive ici. Ils étaient surement en train d’annoncer l’heure du souper aux orphelins encore dans leurs chambres.

-Salut vous deux, dis-je poliment. Vous auriez vu Kana par hasard? Je la cherche…

Je ne voulais pas qu’elle panique en ne me voyant pas au souper et en ayant aucune nouvelles. Je ne pouvais m’imaginer la laisser s’inquiéter encore plus. En plus, avec tout le monde qui se réunit pour le souper, elle aurait regardé les visages de chacun, souhaitant leur garder un toit sur la tête… La tâche de surveillant ne devait pas être une tâche facile. Je me devais de lui dire avant de retourner auprès d’Allie à 6 heure, dans une heure pile. Je souris et m’assis face au nouveau et aperçois Louna et Miranda sous la table, voilà pourquoi ces deux là regardait sous la nappe…

-Salut Miranda, salut Moon! Comment va la petite sœur?

Je regarde finalement le nouveau, on aurait dit qu’il attendait une réponse tout en souriant.

-Désolé. Ai-je interrompu votre conversation?, je les regarde tous un par un.

Je fais un signe à Alessia pour qu’elle s’assise, elle avait certainement fait un peu connaissance avec ces quatre là, non? Et bien, elle allait le faire un jour de toute façon. À mon souvenir d’ailleurs, le nouveau…Phillip?, avait le même âge qu’elle. Était-elle gênée comme notre petite Louna? Au début, elle était gênée avec moi, mais avec les années, nous sommes devenus comme frère et sœur. Elle devait être assez ébranlée, elle m’avait vu lancer une chaise sur le mur à cause d’une chicane avec Misha hier soir. Elle avait parlé de mon père, un point assez tabou voilà pourquoi j’avais explosé, jamais je ne fessais des choses aussi brusques. Quand je croisai le regard de Moon, j’essayai tant bien que mal un petit désolé pour hier dans mon expression. J’espère qu’elle le verrait. D’ailleurs, j’avais encore cette marque rouge sur ma joue, la place exacte où Misha m’avait giflée. Une fois que j’eu des réponses, je regardai le seuil du réfectoire, après tout, Kana était peut-être en chemin pour ici. Du moins j’espérais, sinon je lui laisserais un mot sur sa porte de chambre avant de partir.

[Edit de Sun: Partit du réfectoire, prochain Rp: Club vidéo, un endroit de prédilection pour rigoler. ]

[Invité]

( Et un poste dans mon nouveau style de RP, un ! )
J'étais resté avec Celebdae et Sun un moment avant de repartir vers ma chambre. Elle n'était pas loin de celle de Celebdae. Je m'étais changé pour mettre l'uniforme du lycée, le seul ensemble que je trouvais à mon goût, qui faisait plutôt chic. Plus chic que tout ce que j'ai, en tout cas. Pas de trace de Lucas. Bon sang.. Je ne l'ai pas.. Merde. J'oubliais. Il a été en cours aujourd'hui, lui. T'es con, Manu. Fini, les batailles, tu m'entends ? Ça suffit les gamineries, tu t'appliques à ton étude et tu te tais.

Je vois 5h sonner, sur l'horloge de la chambre. Rapidement, j'enfile le cache-oeil blanc et le positionne sur mon oeil droit. J'ouvre la porte et sors de la chambre. Direction le réfectoire. Je ne croise personne. Pas un surveillant, ni rien. Seulement le silence et moi. Les deux pires ennemis. J'accélère. J'atteinds le réfectoire. La personne que Lucas cherche - Qui qu'elle soit - n'était certainement pas moi. Je balaye la pièce du regard, J'ai remarqué Lucas en entrant. Je vois Miranda sous une table, près d'une autre petite fille. Un garçon est à genoux devant eux. Ailleurs, un autre garçon, blond aux yeux bleus.

- Lucas.

Fis-je en hochant la tête, comme salutation. Pas plus de mots que ça. Je me dirige silencieusement vers une table à l'écart et y prends place. J'observe autour de moi, encore et encore. Mon regard se pose sur le blond, celui qui est à genoux et finalement sur Lucas avant de revenir au point de départ. Miranda et l'autre fille ? Je ne les vois pas. Encore cachées sous la table.

Il n'y a aucune autre personne, pour l'instant. Je suis sûr que dans peu de temps, on va voir les autres se bousculer en criant '' J'ai faiiiiim ! '', ce qui ne me surprendrait pas. Depuis 11 ans, c'est la même routine. J'en ai 17, maintenant. Et c'est encore pareil. Quelques fois, de nouveaux visages. Il y a quelques anciens. Je vais avoir tout vu, avant de quitter cet endroit. Mais.. Que vais-je faire, une fois dehors ? On verra ça en temps et lieux, Manu. Bien des gens n'avaient rien au début et sont au sommet. Peut-être seras-tu l'un d'eux.. ?

[Sun Égée]

Après avoir quitté le réfectoire, laissant la petite Miranda avec Ivan et son chat Nikita. Miranda avait du moins cessé de pleurer avant que je quitte la pièce, oui enfin, je sentais que j’allais peut-être y arriver. Habituellement, je trouvais que j’étais bonne avec les enfants, mais depuis que je suis arrivé ici, j’avais l’impression que tout ne marchait pas. Premièrement, il y avait eu notre première rencontre entre moi et Miranda, pas très superbe… Ensuite, il y avait eu lui. Ce devait être lui qui me détournait de mes tâches. Tous les orphelins appréciaient Kana, Victoria, William, même Shinzô, qu’est qui n’allait pas avec moi! Je cesse de me regarder dans le miroir des salles de bains avec cette mine abattue et entreprend de m’occuper de mes mains. Je les savonne en essayant de ne pas crier. C’est fou comme on ne se rendait pas compte des blessures qu’on se fessait lorsqu’on était dans tous ses états. Une fois lavé, je les enroule sur une serviette et éponge délicatement la peau meurtrie. Je les enroule dans de longue bande de tissus dans les trousses de premier soin, disons que ce n’était pas beau à voir tout ça. Je sors, regarde des deux côtés du couloir, toujours pas d’Alex en vue, disons que je ne voulais pas le croiser en ce moment, tout ce qu’il m’avait fait en ces deux jours me m’étaient les nerfs à vifs. D’ailleurs, il voulait me parler de ce qui s’était passé hier… Maintenant, il voudrait aussi me parler d’aujourd’hui c’était certain! Comment éviter tout cela, souper commun, chambre commune, aucune échappatoire! Je m’étais tous mes espoirs en mon seul et unique plan, me mettre près des jeunes et non des adultes, je pourrais aussi me présenter à toute la petite famille tout en ayant pas à paniquer pour qu’Alex m’adresse la moindre parole. J’aurais voulu arrêter de penser à tout cela, mais lorsque je m’écartai et me retrouva dans le hall, je me rappelai les quelques phrases qu’il m’avait laissé sans voix le premier jour.

-Tu sais ce n'est pas tout le monde qui se conduit de la même manière et je suis vraiment désolé que ce que j’ai pue faire t’ai blessée. À présent je te laisserais tranquille, mais pourras-tu me pardonner d'avoir posé ce geste irréparable qui te fais présentement pleurer? Tu sais aucun homme même pas moi ne métrite que tu te fasses du mal ainsi. Sache que tu es extraordinaire, je sais que je ne te connais pas, mais c'est sûre que tu l’es.

Je chasse ces paroles par la colère qui m’habite face à lui, bien que ce fût difficile car encore, je sentais ma gorge se nouer face à ces mots. Que pourrais-je répondre à cela? Bien, je prends une grande bouffée d’air et essaye de me remonter. J’allais y arriver. Je laisse qu’une larme couler avant de l’essuyer et d’arriver au réfectoire.

*Voilà tout le beau monde, salut! Je suis une nouvelle surveillante, Sun…*

Oui, c’est cela que j’aurais voulu dire, seulement, je ne fis que saluer les orphelins de la main. Il y avait que Lucas, Jimmy(le petit farceur qui avait caché les feuilles d’assouplisseur), Miranda et deux autres personnes que je ne connaissais pas. Je fis tout de même un sourire tout spécial à Miranda. Comme elle était mignonne. ^^ C’est alors que je vois aussi Emmanuel au loin.

-Salut Lucas, Jimmy, Miranda, Emmanuel…

Je ne pus dire les deux autres, ne sachant tout simplement pas mon nom. Je ne voulais pas m’incruster, mais je devais faire un effort professionnel. Je m’assis en face du garçon d’à peu près mon âge aux cheveux blond aux yeux bleus. Là où je suis assise, je peux aussi voir l’autre fillette que je ne connaissais pas.

-Je suis une nouvelle surveillante, je m’appelle Sun.

J’aurais pu tendre la main pour un adulte ou ajouter comme le soleil pour un enfant, mais bon, je ne voyais pas quel approche prendre, car je savais bien qu’à cet âge, la poignée de main faisait trop sérieux et l’autre trop gaga. Donc aucun contact, seul un sourire suffirait, du moins j’espérais.

Au lieu de soupirer, comme j'en avais envie, je continuais à sourire et à rester à cette table. En étant à cette table, j'espèrais qu' Alex ne viendrait pas. J’avais vraiment hâte que cette journée prenne fin. Dès le début de la journée, j’avais eu Alex dans mes pattes, je m’étais totalement massacrée les mains, un nouveau au dédoublement de personnalité et finalement, Miranda qui avait pleuré, ça m’avait brisée le cœur. Elle m’avait quand même acceptée, pas comme à la première journée. Je mets mes mains sous mon menton, sentant plus la douleur vu les deux couches de bandages que j’avais appliqués.

[Miranda]

J'entends quelqu'un dire un bonjour à une autre personne, seulement, je ne sais pas qui dit quoi à qui. La fille vient s'asseoir à mes côtés. C'était comme quand Grande-Tante et moi jouons à Cache-Cache, elle venait s'asseoir à côté de moi quand elle m'avait trouvé. Pendant que je pensais à Grande-Tante, je sentis un doigt se mettre sur ma bouche pour ne pas que je parle. Je souris à la gentille fille devant moi. Je vis du coin de l'oeil la nappe se lever, je ferma les yeux très fort, je ne voulais pas voir un visage fâcher qui vient me gronder d'être sous la table, une seconde fois. Mais, j'ouvris rapidement les yeux quand j'entendis la belle voix du compagnon de chambre de mon prince, aussi mon deuxième prince. Il dit que Phillip n'était pas méchant et qu'il est un autre mot que je ne connais pas. Inosenfif, je crois. Bizarre comme mot. Mon deuxième prince sourit alors à Phillip, il est très beau quand il sourit. Puis, il se retourna vers nous. Il nous dit de ne pas rester là et c'est à ce moment que je lui donna un câlin. Je me leva ensuite, oubliant Lapin là, pour aller voir Phillip, mon prince. Je m'accrocha à son cou pendant qu'il parlait à ma nouvelle amie sous la Table. Je ne suis pas vraiment lourde, alors, ça ne devrait pas être un problème, du moins, c'est ce que Grande-Tante disait. Qu'est-ce que j'ai hâte de revoir Grande-Tante, elle dit qu'elle sera toujours avec moi, mais, je ne la vois jamais. Est-ce qu'elle ne veut plus me voir? Mais non, elle devrait bientôt revenir de son voyage au ciel. J'espère qu'elle m'a rammener un souvenir et qu'elle à pris plein de photo. Je revena sur terre quand Mon prince demanda ce qu'il y a à manger aujourd'hui. Je lui répond par un haussement d'épaule. Je m'assis à la chaise à côté de lui, je lui dit de tenir Carole pour qu'elle mange, mais, je ne pensais pas à Lapin. Je dit à mon deuxième prince de s'asseoir devant moi et à ma nouvelle amie de se mettre à côté de moi. Il me demanda pourquoi l'on était sous la table. Je ne voulais pas lui dire la vrai raison, alors, je dit simplement que je ne voulait pas le déranger, mais, je ne réponda pas à ses autres questions. Repensant à Lapin, je me laissa glisser le long de ma chaise pour arriver sous la table, une seconde fois, et j'entendis la porte s'ouvir. Un autre très très beau garçon entra dans la salle. Il y a beaucoup de beau garçon ici, mais, malheureusement, je ne devrais en choisir seulement un. Le choix va être dur. Il demanda si on avait vu Kana, je ne répondis pas. Il me dit Salut, je ne me rapelle pas l'avoir déjà vu. Alors, ma nouvelle amie s'apelle " Moon " ça se prononce comment? Je n'écouta pas ce que le beau garçon dit, je pensais. Pour une autre fois, j'entendis la porte s'ouvrir. Et je vis un monstre, il avait un oeil carré blanc retenu par deux fins fil. De plus, l'autre jour, il m'avait laisser seule dans le réfectoire. C'est alors que je repensa au chat. Il était tellement beau, le chat. Grande-Tante avait toujours voulu un chat, mais, elle en était allergique. À peine la porte se ferme, elle se réouvre par Sun, je lui fit un salut de la main quand elle me souria. Je prit Lapin et remonta sur ma chaise, disant les même ordre de qui se place où autour de moi.

[Hors Rp: Désoler, vous m'avez donner six poste et moi je ne réponds que ça... Déésooleeer! :/]

[Tamara Svetlana]

J'avais chercher Kana partout, mais sans résultat. Il fallait croire que c'est temps-ci, elle était vraiment occuper. La raison de ma recherche, était l'un de mes rêves que j'avais fait un peu plus tôt, qui me semblait, quelque peut étrange... Je ne me souvenais que d'une jolie femme, les cheveux brun friser et de magnifique yeux bleu saphir, habiller de rouge, dans un champs de blé. Pour l'instant la plus pare du rêve me semblais être la, mais il ne manquait pas beaucoup de temps, pour qu'il sorte hors de mes pensées et qu'il ce perde dans le monde des rêves de la déesse Nanshe. Il ne fallait pas que cela arrive, avant que j'en aille trouver le sens. Pour ce fait, je me dirigea vers l'une des table du réfectoire et m'y assis. Voyant Mirranda, je lui sourie et baissa la tête en fermant les yeux. Les deux mains jumeler, je commença ma prière a voix basse, destiné a cette déesse des rêves:

-S'il vous plaît, Nanshe, veuillez m'aidé dans ma quête de vérité et découvrir le sens de mes rêve dissimuler. Toi déesse des rêves, aide moi a l’interpréter.

Ensuite je me releva la tête et regarda autour de moi. Je ne vis malheureusement pas Kana. Prise par le découragement, je me leva de la table et me dirigea vers Louna et Mirranda. Rendu a leur côtés, je me mis a dire avec le sourire:

-Puis-je me joindre a vous?

Je n'osais pas trop m'imposer, puisque ce matin même, Mirranda avait eu peur de moi. La pauvre petite avait fait un cauchemar et c'était réveiller dans ma chambre, puis qu'elle s'était endormie la la veille. Elle s'était réveiller en pleur et était accouru je ne sais où. J’espérais au moins qu'elle ce sois calmer et qu'elle n'ai plus peur de moi. Il était rare que j'avais des amis ici, donc avoir le petite Mirranda a mes côtés, me donnais une grand joie.

[Invité]

Voilà un tout premier souper commun, la jeune fille habituellement sociale, ne savait plus où se diriger, mais aussitôt que ses yeux se posèrent sur sa grande sœur, son petit cœur arrêta de s’inquiéter. Toute la table où Sun avait pris place s’était remplit, seule une place à ces côtés y restait et une autre pour l’autre fille qui demandait si elle pouvait se joindre à eux. Elle avait vu sur du seuil de la porte, la petite fille qui disait à tous quelle place prendre à SA table. Elena, la regardait faire et trouvait cela injuste. Pourquoi elle n’avait pas pu garder cet âge? Il lui semblait qu’à cinq ans, tout lui était si facilement donné, alors que maintenant elle devait tout faire, surtout mentir pour avoir une vie plus douce. Elle se battait pour que sa vie ait un sens, mais maintenant, elle voyait qu’elle devrait aussi se battre pour avoir l’affection de sa grande sœur.

Bien que Miranda n’ait visiblement rien fait, elle avait maintenant une ennemie. Rien de très sérieux, simplement, Elena ne l’affectionnait pas beaucoup. À cet âge, elle ne s’en remarquerait même pas, ou du moins, ça serait la première fois qu’elle ne se ferait pas aimer de tous, pensait notre petite jalouse. Sans plus attendre, elle arriva dans le réfectoire et se mit tout de suite à côté de sa sœur qui ne semblait même pas lui avoir daigné de l’attention, sinon elle aurait vu qu’elle se tenait près de la porte tout ce temps, non?

Une fois assise, elle n’accorda aucun regard aux autres, elle regardait seulement sa grande sœur qui n’avait plus l’air du tout d’une grande sœur, mais d’une mère à ses yeux. Aucune fille de 16 ans ne ressemblait à cela. Aucune fille de 16 ans n’avait des traits aussi attendrissants ou aussi étirés par l’expérience. D’ailleurs, elle venait à peine d'avoir 16 ans, depuis un mois maintenant. Elle ne pouvait pas avoir autant vieilli à cause d’un chiffre… Peut-être, après tous, il n’y avait eu que quatre chiffres avant qu’elle aussi soit moins mignonne aux yeux de sa sœur. Elle se persuadait que sa sœur l’aimerait mieux si elle serait plus mignonne, si elle redevenait aussi jeune que la jeune Miranda.Alors que tout le monde semblait si heureux et en pleine discussion, la petite Elena tira sur la manche de Sun.

-Sun… Je suis là.

Elle ne savait pas vraiment quoi dire, car habituellement, c’était sa sœur qui lui parlait en premier, au lieu de quoi elle parlait aux étrangers à la table et à la petite Miranda. Elle ne sut pourquoi, mais elle grinça un peu des dents en regardant la scène. Comme elle aurait au moins voulu voir Alex, lui il lui prêtait attention, d’ailleurs, il prêtait beaucoup d’attention à sa grande sœur qui semblait la refuser. Même si elle savait que ce n’était pas le même genre d’attention, elle se dit qu’au moins elle pourrait avoir un ami dans l’orphelinat. Elle avait bien remarqué un petit garçon de son âge, mais premièrement, la petite Miranda l’avait déjà placé à ses côtés à la table, mais en plus, lui aussi il faisait des misères à Sun. C’est totalement perdu dans ses pensées noires que la petite Elena tourna dos aux gens à la table pour fixer le seuil du réfectoire.

[Invité]

Dans laquelle de ses vies la laisserait-on dormir ? Surement aucune, la jeune fille avait encore eut un mal fou à se lever mais elle avait fini par obtempérer, elle avait été avalé son infâme verre de lait froid avant d'aller tranquillement s'habiller après une bonne douche bien chaude. Sous-vêtements, jean, tee-shirt, pull et chaussettes. Ses sous-vêtements étaient tout ce qu'il y avait de plus normal et puis nous ne les voyons pas donc n'en ferons pas la moindre description plus détaillés, son jean devait autrefois être d'un bleu vif mais était aujourd'hui délavé et trainé sous ses talons quand elle marchait en chaussette, il était élimé même à certains endroit mais du fait de son âge, sa maille était souple et de ce fait, il était agréable à porter aussi refusait elle de s'en séparer. Son tee-shirt était simple, à manches longues et de couleur noir épousant à merveille ses courbes féminines naissantes, son pull lui était en laine crème, il était chaud et assez long tout en restant très près du corps et enfin, ses chaussettes puisqu'elle avait décidé qu'elle ne porterait pas de chaussures ce jour-là étaient brunes et unies.
Elle avait peigné avec soin ses cheveux roux si bien qu'ils tombaient lisses le long de ses épaules et de son dos. Elle passa la matinée à dessiner assise au travers d'une fenêtre. Dessiner quoi ? Un peu de tout justement, rien de bien particulier.
Finalement, son estomac avait commencé à lui donner des signes de faim, elle le sentait se tordre en elle en réclamant dans des gargouillis de quoi se nourrir. Du coup, elle avait regardé l'heure et s'était redressé en posant ses chaussettes sur le sol froid du couloir, gagnant le réfectoire où elle avait été prendre place un verre de lait à la main.
Comme toujours, elle était discrète, presque invisible aux yeux de tous et cela ne lui était pas désagréable. Elle détestait être au centre de l'attention et se faire remarquer. Elle en avait horreur, aussi était-elle le plus souvent possible silencieuse. En arrivant dans les cuisines, elle avait était voir dans les cuisines même, elle avait réussi à obtenir un morceau de pain afin de contenir sa faim et de pouvoir ainsi patienter jusqu’au service. Si elle parlait peu avec les autres enfants, elle aimait bien parler aux adultes et le cuisinier était certainement une des personnes qu’elle préférait dans l’établissement de l’orphelinat. De plus, dans la chaleur des cuisines, elle se sentait en sécurité, un peu comme dans un cocon, puis si on venait l’y embêter, elle avait les couteaux à portée de main donc elle pouvait se défendre… Bon laissez-moi vous rassurer, personne ne venait l’embêter dans les cuisines, il aurait fallu être fou pour tenter cela et même un fou s’en serait gardé de mon humble avis de mortel. Elle décida donc de rester un moment avec le cuisinier afin de discuter et de lui tenir compagnie, l’homme aimait bien cette petite qui d’ailleurs était plutôt grande dans le genre bien qu’elle n’ait que quatorze ans, tous les enfants de l’Orphelinat ne venaient lui dire même bonjour, or cette fille elle lui offrait au moins un sourire dès qu’elle le voyait, elle ne détournait pas le regard pour oublier qu’il était là et quand elle s’en sentait le cœur, il lui arrivait de venir lui faire la bise. Il connaissait le caractère lunatique de la demoiselle et ne disait donc rien quand elle ne se levait pas, se contentant de ce sourire qu’elle lui offrait quel que soit le temps qu’il fait.
Elle discuta un moment avec lui avant de lui souhaiter un bon après-midi et de le quitter, poussant la porte donnant sur le réfectoire, retenant un frisson au contact de l’air frais de la pièce en comparaison de la chaleur presque étouffante de celle qu’elle venait de quitter. Elle jeta un regard circulaire à la pièce, il s’y trouvait alors trois personnes, un garçon visiblement plongé dans de profondes réflexions et deux filles cachées sous une table. Elle ne leva même pas un sourcil devant ce drôle de spectacle mais par contre, dans un réflexe décida de se faire discrète et resta dans l’angle d’un mur. Quand la porte s’ouvrit, elle regarda le nouvel arrivant en un clin d’œil, le détaillant d’un regard calme, rapide. C’est elle qu’on accusait de ne pas se peigner ? La prochaine fois elle les enverrait vers ce gamin les idiots qui lui feraient la remarque. Elle ne bougea toujours pas elle l’entendit inciter les deux filles à quitter leur cachette et entendit aussi le blondinet se présenter : Philipps Beauregard, elle avait déjà entendu ce nom, en fait, elle connaissait les noms de chaque personne présente mais bon, elle préférait habituellement les éviter. Sous la table se trouvait Miranda, reconnaissable entre mille grâce à son lapin en peluche, à côté devait se trouver Louna, la grande timide de service et le dernier arrivant était Jimmy, elle connaissait chaque visage, chaque nom, mais eux la connaissaient ils seulement de vu ? Il la prenait certainement pour la fille d’allons savoir qui, peut-être le directeur de l’établissement, allons savoir… Quoi qu’il en soit, elle était tellement plongée dans ses réflexions qu’elle sursauta légèrement en entendant la porte s’ouvrir à nouveau. Les deux personnes qui entrèrent aussi elle les connaissait, Lucas et Alessia, elle ne leur avait jamais adressé la parole mais elle avait entendu leur noms au cours de plusieurs conversations. Le jeune homme cherchait visiblement et surtout ‘audiblement ‘ Kana d’après la question qu’il posa au petit groupe. La porte s’ouvrit à nouveau sur un jeune homme aux cheveux entre le roux et le brun que la jeune fille qualifia aussitôt de rouan remarque qu’elle garderait pour elle. Ce même garçon devait être plus âgé qu’elle, certainement approchait-il d’ailleurs de sa majorité, la chance ! Qu’est-ce que Chloé-Valentine ne donnerait pas pour avoir 18 ans le lendemain… Mais quoi qu’il en soit, elle n’avait pour le moment pas encore 14 ans bien que son anniversaire approche et à partir de là, elle aurait encore quatre ans à vivre ici. Dix-sept tentatives de fugue, dont une avortée, cela fait seize donc seize fugues en trois en, cela par trois donne presque six fugue à l’année et six multiplié par quatre donne vingt-quatre. Donc dans environ vingt-quatre fugues elle serait majeure.
Mais ce garçon au teint relativement halé, c’était Emmanuel, il était arrivé quatre ans après elle, du coup, c’était peut-être celui qu’elle connaissait le mieux avec son bandeau sur l’œil, elle avait longtemps imaginait bien des scénarios de son histoire passée sans jamais rien lui en demander sachant que toute réponse qu’elle demanderait pourrait entrainer son obligation de répondre à certaines questions auxquelles elle avait toujours refusé de donner réponse.
Une jeune femme entra à son tour, kidnappant la jeune rouquine à ses pensées pour la forcer à regarder cette personne, une adulte. Que faisait une adulte dans le réfectoire alors qu’elle n’était pas surveillante ou membre de l’équipe ? Elle l’écouta saluer les occupants de la pièce avant de l’écouter se présenter. Mais oui, où avait-elle la tête ? La nouvelle surveillante ! Mais bien sûr… Qu’elle pouvait être idiote parfois… Enfin encore une avec laquelle elle n’avait jamais osé parler. La pensait on muette ? Ca n’était pas impossible… Qui l’avait vraiment entendu parler dans la pièce ?
Une nouvelle fois, elle fut tirée de ses pensées par l’arrivée de Tamara. Tamara, cheveux noirs et coupés courts, faisant passer son teint pour maladif, la renarde à l’œil vif remarqua bien évidemment l’étoile brillant autour du cou de la demoiselle avec qui elle n’avait jamais échangé mais qui avait toujours titillé sa curiosité du fait de sa différence peut-être. Chloé-Valentine aurait apprécié pouvoir parler à cette demoiselle mais n’avait jamais osé. Enfin arriva une petite qu’elle avait vu à travers sa fenêtre un peu plus tôt.
Sous ses yeux s’était ainsi remplie la petite table, elle regarda chaque visage une nouvelle fois, inspira une grande bouffée d’air, en expira une grande partie et osa. La renarde quitta sa cachette et se dirigea comme si de rien était vers son habituelle place. Non elle ne sortait pas du tout des cuisines où elle avait piqué un morceau de pain, non non. Que nenni ça n’était pas cela du tout. Elle revenait même justement de cours, non non, elle n’avait pas séché un seul instant… Si seulement cette série de mensonges avait été la vérité… Mais c’est là tout le principe du mensonge, ça n’est pas vrai. En réalité, elle avait en se levant vu son moral faire une vertigineuse chute du haut du cinquante-sixième étage de son building. Et ce tant et si bien que pour cacher ses larmes et le chagrin qui l’avait envahi si soudainement décidé de ne pas aller en cours. Personne ne le lui reprocherait, si ? Au pire, Kana comprendrait, elle n’avait pas loupé une journée de cours depuis la reprise de l’année scolaire, ça n’était pas deux heure de math, quatre heures de Travaux Pratiques et quelques heures de langues mortes et vivantes loupées qui allait changer son 17,8 de moyenne générale en un affreux 14…
Elle s’avança d’un pas calme dans la pièce, se retenant de baisser le menton pour disparaître et soudain ça la prit, après dix ans de vie à l’Orphelinat, pour la première fois, elle osa ouvrir la bouche pour dire dans un souffle :
« Salut… »
Sa voix était douce et hésitante mais elle venait de prouver au monde entier l’existence de ses cordes vocales. Après ce seul mot, sans regarder en arrière, elle se mordit la lèvre inférieure. Un goût acre envahie son palais sans qu’elle ne bronche et elle s’assit à la première place qu’elle trouva, trop gênée pour continuer à marcher en direction d’une quelconque autre chaise et si cela ne convenait pas à l’occupant habituel de cette chaise, qu’il aille au Diable.

[Invité]

La brise matinale faisait battre mes cheveux contre mon front. Comme ils n’étaient pas bien longs, cela allait et n’était pas dérangeant, puis il faut dire que j’avais l’habitude depuis pas loin de six ans que c’était la même chose… Mon petit footing matinal était de loin le moment dont je profitais le plus depuis que j’étais arrivé ici. Après, j’allais marquer quelques paniers, j’aimais le contact du cuir du ballon de basket que j’avais pu garder comme d’autres enfants gardaient leurs peluches en arrivant ici, à l’orphelinat contre la pomme de ma main, c’était délicat, c’était souple... Bref, c’était agréable et un peu rassurant aussi.
Le reste de la matinée c’était passé calmement, j’avais pris le minibus pour emmener un certain nombre d’enfants à l’école du village puis avait été faire quelques courses, rien de bien important en soit, Le simple nécessaire quotidien, c’est-à-dire : la nourriture, le dentifrice et les mouchoirs. Par nourriture, j’entends ce que marque le cuisinier sur une liste. Ce dont il a besoin pour réaliser le menu des quelques prochains jours ; par dentifrice j’entends tout ce qui porte à la santé physique des enfants et des adultes vivant à l’orphelinat et le dentifrice et de ce que j’ai pu remarquer l’une des chose qui part le plus vite avec la crème anti-acné mais ça on ne va pas le crier sur tous les toits, si ? Ensuite… ~ Eh mais attends ! Tu parlais de mouchoirs ! ~ Ah oui… Merci, donc oui, des mouchoirs, pourquoi des mouchoirs ? Ben tout simplement parce que nous autres les surveillants avons déjà toujours un paquet de mouchoir sur nous pour si un enfant en aurait besoin, puis chaque écolier, collégien et lycéen en a un dans son sac puis tout simplement parce qu’essuyer un visage plein larmoyant avec un morceau de sopalin, ça n’est pas très délicat, c’est agressif pour la peau. Donc voilà, je rentrais des courses quand je garai le véhicule prêt de la porte de l’Orphelinat et commença à vider la voiture. Tout d’abord, j’apporta tout ce qui allait dans le dortoir des filles dans le dortoir des filles en profitant qu’il soit vide avant de me prendre un savon par Kana pour irrespect de la vie privée ou autre (et j’avoue que je l’aurais dans un sens cherché) avant de ranger le dortoir des garçons avec ce qui y allait et enfin, les bras chargés par deux sacs plein de victuailles en tout genre, j’entra dans le réfectoire ne pensant pas y trouver plus d’un gourmand en avance et un surveillant. Cruelle erreur, d’un regard circulaire, je les comptai rapidement un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, Lucas et la nouvelle surveillante, comment qu’elle s’appelait déjà ? Ah oui, Sun, c’est ça…
Oui, je me sentais très con avec mes sacs en papier sur le pas de la porte même si je fis en sorte que mon trouble ne se remarque pas mais je me repris et parti vers les cuisines, je posa mes paquets sur le sol en saluant rapidement le cuistot pour lui indiquer les sac d’un geste vague qui signifiait en gros « Voilà ce que tu avais demandé. » puis dans un sourire, je quittai les cuisines, revenant dans la pièce principale non sans avoir par avant jeté un œil aux plats pour savoir ce qu’on allait manger plus en détail et surtout si il y aurait des champignon avec les spaghettis. Oui, j’aime les champignons, ça vous dérange ? Bon bah alors tout est au mieux.
En revenant dans le réfectoire, j’offris mon plus joli sourire Phil n’avait pas l’air en forme, pas plus que Louna et que Chloé-Valentine… Du moins, le premier semblait plus ou moins affligé que les deux autres qui étaient certainement plus gênée qu’autre chose. Je m’approchai de la table en souriant bien plus sincèrement aux deux cadettes, Miranda et Elena avant de porter mon regard sur les autres puis sur Sun, nous n’avions échangé que quelques mots depuis son arrivée…
« Bonjour mes trésors ! Comment allez-vous aujourd’hui ? »
Mon ton était joueur et parfaitement digne d’un papi gâteau si vous voulez mon avis… Quoi qu’il en soit, en disant ses mots, je soulevai Miranda dans mes bras pour m’asseoir ou elle était assise et la prendre sur mes genoux non sans m’assurer que son lapin adoré ne tombe pas par terre. Je l’aimais bien cette petite, toujours souriante…
« Prêts à déguster vos spaghettis ? »

[Miranda]

Je regarde Mon Prince en pensant à ma chère grande-tante. Je me rappelle quand on jouais à cache-cache dans un bois ou bien quand on allait pique-niquer. J'ai temps de chose à dire à Grande-tante. Je me demande où elle est, en se moment. Est-elle avec moi? Est-ce qu'elle m'a remplacer? Est-ce qu'elle s'amuse avec quelqu'un d'autre? J'ai peur. Où est grande-tante? Est-ce qu'elle fait sa super bonne tarte au pomme pour quelqu'un d'autre? Je veux mangé la tarte à ma Grande-Tante. Mes pensées sont arrêter à cause de la porte qui s'ouvre. Je vois Tamara arriver. Je souris et je la regarde. Elle va s’asseoir seule à une table. Je vois ses lèvres bouger, elle parle toute seule. Elle est tellement drôle. Quand elle arrive, je saute dans ses bras. C'est ma meilleure amie! Je l'aime tellement. Je veux que ça soit elle qui lance les pétales de fleurs, comme dans Barbie, derrière moi à mon mariage avec Mon Prince. Elle nous demande si elle peut venir avec nous. Je lui dit oui tout de suite. Je vois ensuite une autre fille venir se joindre à nous. Je crois qu'elle aime beaucoup Sun, puisque c'est la première personne qu'elle va voir. Elle me regarda d'un air méchant. Je me demande pourquoi. Ensuite, je me demande quand je vais me marié avec Mon cher Prince. Il est tellement beau et gentil. Je vois des cheveux roux passer devant moi. je me demande bien qui c'est. Elle est belle, on dirais une poupée. Je veux une poupée comme elle. J'ai le gout de lui brosser les cheveux et de la maquiller, comme mes poupées. Pendant que j'admire ma futur nouvelle poupée version humain, j'entends un drôle de bruit, un bruit qui vient de mon ventre, mais pas un petit, un GROS bruit. J'ai Vraiment faim. Il faut rapidement que je mange. Quand je relève ma tête de mon ventre. La jolie rousse n'est plus là. Je tourne rapidement la tête pour la trouver. Quand je la vois, seule à une table, je voulu aller la voir quand je commença à voler. Pourquoi? Je ne sais pas. Mais je ne volais pas pour de vrai, même si j'aurais voulu, c'est Surveillant qui m'a soulever pour que j'aille sur ses genoux. Il m'a voler ma place, en quelque sorte, mais bon, ça ne me dérange pas vraiment puisque j'adore être sur les genoux des gens. Je prend Lapin et je lui donne un câlin. Quand mon ventre refais un bruit, je ris un peu en me demandant quand viendra le souper. Des spaghettis, j'adore. J'en veux trois bols, ou peut-être quatre? J'ai vraiment beaucoup faim, je dirais huit ou neuf! Mais non, je suis beaucoup trop petite, six ou sept voyons!
Je me demande où est Kana? Peut-être qu'elle parle avec un autre surveillant, peut-être gronde quelqu'un, ou bien qu'elle fais le ménage. Kana est comme Grande-Tante, elle fait plein de chose, pourtant, elle sourit toujours. Je m'ennuie tellement de Grande-Tante.
Je tourna ma tête vers la fenêtre pour y voir des feuilles oranges et jaunes tombé des arbres. Je débarque des genoux de Surveillant, je prends Lapin et je cours vers la fenêtre. Je regarde tout le monde en pointant de mes petits doigts l'arbres devant la fenêtre:

- Halloween arrive, n'est-ce pas? En quoi je vais me déguiser? En Lapin, ou en sorcière?

Je rit un peu avant de retourner m'asseoir en attendant le souper.

- Qu'est-ce que j'ai faim! Il arrive quand le repas?

Je souris à mes compagnons de table pendant que mon ventre parle tout seul.

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