[Allie Waller]

Ça y est. Elle y était. Depuis son ouverture à Dône, cette boutique-café l’avait intrigué. C’était un endroit accueillant dégageant de délicieuses arômes. Allie n’avait pas trouvé le temps d’y faire un tour, jusqu’à aujourd’hui. Elle avait passer de nombreuses fois devant cette boutiques sans jamais y entrer, mais en ne pouvant s’empêcher de regarder l’intérieur grâce aux fenêtres. Cette fois, elle avait assez de temps devant elle pour y aller. Elle ne travaillait pas et n’avait aucun devoirs ou tâches quelconque à faire à l’orphelinat. Phillip non plus d’ailleurs, donc elle l’avait traîner, un peu de force il fallait avouer, le garçon avec elle. Elle n’avait pas envie d’y aller toute seule et Phillip était un de ses bons amis. Donc, les voilà devant Le pays des merveilles d’Alice.

Allie prit la main du garçon dans la sienne et poussa la porte de cette merveilleuse boutique. Elle entendit la clochette de l’entrée sonné alors qu’elle entrait accompagné de Phillip. Une fois à l’intérieur, elle ne sut pas où regarder en premier comme tant de chose attirait son attention. L’endroit était accueillant et chaleureux avec toutes ses confiseries. Il y rêgnait une ambiance joyeuse et agréable. Allie trouva que l’endroit portait très bien son nom. Elle regarda Phillip et lui sourit comme une gamine. Heureusement qu’elle avait économiser parce qu’elle ne se serait pas permise de ressortir d’ici les mains vide. Cette confiserie était maintenant sa boutique préférée !

Lorsque les deux jeunes gens était entrer dans la boutique, les employés semblait être à l ‘arrière, mais ils ne devraient pas tarder à se pointer. En attendant, la jeune fille se promenait en regardant tout ce que les tablettes leur offrait. Parfois, elle pointait une pâtisserie en énoncant à voix haute qu’elle avait l’air délicieuse. Puis, une jeune femme à l’air joviale se présenta de l’autre côté du comptoir et les salua. Allie lui sourit et, tirant de nouveau Phillip avec elle, elle s’approcha. Elle ne savait pas trop ce qu’elle voulait demander et ne se contenta d’abord que de sourire bêtement. Elle échangea un regard avec Phillip avant de parler.

- Bonjour ! La curiosité m’a attiré chez vous. J’adore l’endroit ! Et je compte bien acheter quelque chose, mais j’aurais besoin de conseil.

Elle sourit de nouveau, trouvant qu’elle avait assez bien amorcer la discussion. Bon, ce n’était pas tous les jours qu’elle discutait avec les employés des boutiques où elle allait, mais elle voulait en apprendre plus sur cette fabuleuse confiserie.

[Phillip Beauregard]

Ça ne faisait pas bien longtemps que je connaissais Allie, mais elle avait insisté pour que je l'accompagne. L'idée était loin de me déplaire d'ailleurs, mais bon, en premier lieu, je déclina l'offre, pensant qu'il y avait un malaise entre nous depuis l'épisode des fudges. Peut-être était-ce encore moi qui me faisait des idées... Je ne pus résister aux yeux si adoorables qu'elle me fit, alors je mis mon manteau, mon foulard et sortir l'air un peu hébété, gardant mes mains dans mes poches marchant, écoutant le calme plat. Je n'étais pas du genre grand parleur, ça me surprit cependant un peu d'elle qu'elle ne parle pas. Alors j'avais raison pour le malaise, non? Je la regarda donc, voyant son visage de côté, elle avait les yeux fermés, humant les arômes des pâtisseries. Non, elle ne faisait que sentir les odeurs de chocolat, de caramel et de vanille. Fiou!

En poussant la porte, elle me prit la main. J'étais finalement heureux d'avoir mis mes mains dans mes poches, car ainsi, je pus lui réchauffer la main. Main dans la main et accompagné de son sourire d'enfant, je trouvais moi aussi l'endroit bien chaleureux et accueillant bien que sa main était assez glacée pour le moment. Je lui souris à mon tour. Le regard d'Allie allait et venait entre les belles danoises, les chocolatines et quelques autres gâteaux colorés avec fantaisie, tandis que moi, je la contemplait, étant presque jaloux de ces pâtisseries qui captait son attention, restant prisonniers de ses prunelles. Comme je voudrais avoir la chance de voir mon reflet dans ses yeux marrons si ensorcelleurs.

C'est alors qu'on avança ers le comptoir. C'est à ce moment que je vis la femme qui nous saluait. Je voulus la saluer avec ma main, au lieu de quoi, je ne leva que ma main enlassé avec celle d'Allie. Je souris un peu timidement, laissant aussi quelques rougeurs garnir mes joues, constatant que je ne pouvais guère saluer de cette main, préférant garder la main de mon amie dans la mienne. Je lui laissais cependant le choix de retirer lorsqu'elle le souhaiterait sa main.

-Elle voudrait surtout des conseils pour les fudges, dis-je en la taquinant. La dernière fois qu'on a tenté d'en faire, on a eu quelques difficultés, rajoutais-je en riant un peu, rien de trop exagéré.

Je la regardais espérant qu'elle prendrait cela à la blague elle aussi. Je regardais ensuite la dame, me rapellant qu'elle était la propriétaire bien qu'elle était assez jeune. Je lui laissais la vingtaine, mais la trentaine, c'était exagéré. Allie lui demandait de la conseiller, je ne glissa que quelques mots avant de laisser la femme aux yeux cobalt parler.

-En passant, bienvenue à Dône. J'imagine que votre boutique doit faire fureur en ville en ce temps des fêtes. Juste l'odeur me fais prendre du poids.

Comme à ma nouvelle habitude, je ris, regardant la femme aux cheveux frisées et au regard colbalt le regard, heureux, laissant toute tritesse dans le fond de mon esprit. Mes yeux qui selon les dires des autres semblaient vieux et délavés dégagaient maintenant la joie candide de leur premier amour qu'était la vue de celle qui me tenait toujours la main.